De chercher ma tête aimerait s’arrêter

Aujourd’hui, je me pose la question suivante: Suis-je venue en Haute-Vienne pour être limogée ?

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IPL, dix bonjour, numéro 10, 2024

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En proie à des difficultés pour parvenir à stabiliser une carrière, à trouver des offres d’emplois à même d’être épanouissantes, je continue à me former, à m’adapter et voit le temps passer. Je peine à comprendre ce mépris, celui de ces offres où trois emplois sont réunis pour le pire et non le meilleur, l’indécence des salaires, la braderie des candidatures, les portes closes, les intitulés de poste qui ne veulent plus rien dire comme, souvent, celui de médiateur culturel. Il recouvre le plus souvent de curieuses fonctions. Il se fait parfois déguisement. Médiateur culturel c’est un métier à part entière, un niveau bac + 3, il ne peut donc pas être une braderie de Masters, un fourre tout, un vide poche où toutes les compétences, en lien direct avec d’autres postes comme coordinatrice de projets, chargée de communication, sont exigées.

Médiatrice culturelle, j’ai découvert ce poste lors de ma reconversion en 2017, avec l’université de Rouen et le grand projet culturel, patrimonial et multi partenarial pour Marcel Duchamp: « Duchamp dans sa ville », l’ai pratiqué en 2019 puis encore dès 2022. Il se trouve qu’il requiert des connaissances, compétences et savoirs trop souvent insérés dans un grand garde meuble. Médiatrice culturelle c’est passionnant mais pas d’erreurs, avec cette fonction, il ne faut pas confondre les publics avec publiques, les relations publiques n’ont strictement rien à voir avec une personne en lien direct avec les publics qui sont les usagers, les visiteurs, selon moi, le parties prenantes de la structure pour laquelle nous sommes médiateur culturel.

Etre médiatrice consiste à faire le lien entre une structure et des publics, pour la plupart diversifiés, il s’agit d’animer, de concevoir des actions de médiation (atelier, sortie…), d’utiliser des outils de médiation, de faire de la veille, de s’adapter aux publics, de posséder des techniques et de savoir réaliser des supports. Il faut être créative, polyvalente, réinterroger ses savoirs, les nourrir, se former de manière continue aux innovations, être au fait de ce qu’est la sociologie de la culture voire même l’économie de la culture, posséder de solides connaissances en droits culturels, en histoire de l’art, histoire et en politiques culturelles.

  • En fonction de la structure/association, de la commune/interco/collectivités, il est fondamental d’identifier le réseau, d’agir avec et pour le maillage territorial, d’être force de proposition, de posséder une aisance relationnelle et rédactionnelle, de parler anglais.
  • Vous n’êtes pas guide conférencier, pour cela il faut une carte pro qui est obligatoire à l’exercice, on ne paie pas pareil un.e médiateur/trice culturel.le et un.e guide…

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IPL, Dix bonjour, Luxytrace, 2024

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Résidente de Haute-Vienne, je ne peux ignorer ce verbe « limoger » concomitant à Limoges et si proche de l’armée à laquelle je suis liée depuis trois générations. Et puis, Joffre, celui qui a dirigé les armées françaises lors de la guerre de 1914-1918, serait à l’origine de ce verbe « limoger ». Ce nom n’est pas sans me rappeler le nom d’un quartier militaire français dans une Allemagne de l’ouest occupée le temps de la Guerre froide une partie de mon enfance…

Serais-je née pour être, un jour ou l’autre, limogée ?

L’expression se faire limoger, c’est-à-dire être démis de ses fonctions et envoyé à Limoges, mis en retraite prématurée, écarté d’un poste…

Nous pouvons aborder sans difficulté aucune le problème qui n’en est pas un, celui de l’âge. Honte à celles et ceux qui pactisent avec l’âgisme, le jeunisme. Il s’agit de discrimination, de racisme ordinaire, de remettre votre pensée et parfois votre conscience aux mains des préjugés. Cela fera toujours de vous un réac.

Ma génération souvent désignée « la sacrifiée », je suis née en 1977, n’a guère eu de chance, en 93, c’est le chômage qui entre, comme un roi, dans nos frêles existences. Déjà plus d’avenir alors que nous n’avons que 16 ans… Début 2000, on resserre le plan, c’est le Porno chic, là où je collabore, qui me gifle plus d’une fois de ses insultes. J’ai, en effet, travaillé dans de drôles d’endroits pour parler poliment, Disney, un peu avant, l’antre de la folie où mourraient quelques Cast Members renversés par des bus lors de leur retour du costuming. Moi, je séjournais professionnellement sur Main street. Le soir, fermeture et clôture de caisse à 1h du matin de la boutique, je rentrais, à pied, le long d’une route, seule en pleine nuit pour rejoindre un logement qui me coûtait près de la moitié de ma paie. C’est là que j’ai rencontré pour la première fois, dans l’intimité, la violence masculine. Autrement plus flippante que le sexisme ordinaire, m’obligeant à m’enfermer à double tour pour ne plus la subir.

Puis, j’ai fait un vague séjour en terre sectaire chez Sephora sur les Champs, gant noir à la main, terreur en ambiance journalière, fouille aléatoire, absence de signe distinctif, privée d’existence propre, rabaissée, forcée de parler un langage concept, combien prenaient cette entreprise en exemple ? Combien étions-nous à subir un management toxique et condamnable? Je n’oublie pas la fois où un client m’a craché au visage, je ne mets pas de côté les méthodes: j’ai accusé le fait d’être jugée « immature dans mon travail » alors que j’avais dit, lors de mon entretien d’embauche, ne rien y connaitre aux cosmétiques. Ils nous ont jetés sur le floor devant des clientes et ont exigé, sans nous former, de savoir. J’ai enduré la drague d’un pas net et d’autres, l’imposition de fermer ma bouche, de ne pas répondre. Je me revois me vêtir, me travestir et mes collègues férues de maquillage me faire une tête car je ne savais pas me servir d’un moindre crayon, du moins sur mon visage. ..

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IPL, Dix bonjour, Ne restera que la laisse, 2024

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Je me rappelle cette musique et ces portes, ce stress d’une journée infiniment folle, où l’argent, le panier et les ventes additionnelles sont les seuls mots corrects, bien loin, très loin du bien-être au travail avec posture debout sur 5 cm de talon obligatoire, rouge à lèvres rouge, cheveux tirés, oubliée, perdue derrière un masque, celui de la peur. Une secte selon les clients qui nous voyaient comme des machines à fric et les autres, dehors, à la pause déjeuner, sur ces quais de RER, lorsque je rentrais chez moi, qui, parfois, souvent, m’insultaient, me traitaient de pute, la faute soi disant au rouge à lèvres impossible à faire disparaitre à minuit prise dans la crainte de rater mon dernier train pour renter dans ce faux chez moi…Puis, les années qui suivent se ressemblent, de 2000 à 2005, je suis prise au piège, emmurée vivante dans un habit qui ne fait pas de moi une jeune femme respectée.

J’étais, déjà, indépendante, me faisais insultée au quotidien, je dérangeais, ce n’était pas que ma tenue ni mon maquillage. Une menace. Une femme qui désobéit est une menace, une femme qui ne fait ce qu’on lui demande est une menace. J’ai appris à répondre, à me fermer, à en rire, j’ai eu devant moi des hommes et des femmes abîmés par la jalousie, le mal -être, le manque de confiance, la colère, des gestes déplacés, aux remarques abjectes, aux menaces, aux phrases qui ne feront, de toute façon, jamais mouche. Abusée dans ma confiance, j’ai été accusée, à tort, de vol, condamnée dans un faux procès où même mes responsables directs ne comprenaient pas ce qui se passait, mise à la porte, déconsidérée, la confiance mise à mal, j’ai tenu pour ne jamais leur offrir mes larmes au grand jour. Insultée, intimidée, bousculée physiquement, j’ai évolué sous les regards d’une masculinité toxique obsédée par les formes, les corps des femmes, traitée comme un vulgaire objet de désir, j’ai répliqué, rétorqué, me suis défendue. Etais-je seule à dire, à voir ? Souvent, je me le suis demandée. Je n’entendais pas mes collègues féminines me défendre, je trouvais celles de ma génération, condescendantes et sans sensibilité. J’ai eu à entendre des propos lamentables, mon travail était rabaissé, mes qualités humaines réduites à néant comme toute denrée substituable, au beau milieu de ces immenses grands magasins, surveillée, épiée, à vendre, avec le sourire gravée sur le visage comme un tatouage. Etre aimable, toujours aimable, malgré les coups bas, les tentatives, les regards indécents, nuit gravement à la santé mentale.

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IPL, Dix bonjour, je vais me gêner, 2024

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Après presque cinq années, J’ai quitté cette sphère irrespirable l’écœurement à la bouche, pour subir l’expérience d’une phobie sociale. Prise en étau, je me suis retrouvée coincée et dans l’obligation de prendre un risque inconsidéré et gravissime à l’époque. Je sais, au plus profond de moi, que ces années 2007- 2009 sont des années de mise en danger où j’ai beaucoup perdu. Elles sont le résultat indigne des mauvais traitements infligés par ces 6 années de commerce sélectif, 99 – 2005.

Impasse 2007, il me dit: « j’ai de la fierté », soulignant par la même que moi je n’en ai pas. 2008, erreur de discernement, je me laisse approcher par un taiseux en mal de détruire. Je suis pourtant gérante d’une société, certes jeune mais dans l’envie de continuer.

C’est là qu’ entre dans ma vie, un être malveillant. Enfermée chez lui comme retenue en otage, j’ai connu l’emprise, subi des injures, ai été abusée, avec cette volonté déguelasse du type qui se venge, qui voulait salir mon prénom, mon corps et ma vie. Abuser d’une personne en situation délicate c’est quelque chose de crade. J’étais vulnérabilisée par de multiples pertes de repères, déceptions et détresses, et pourtant, j’avais en moi la ferme volonté de m’en sortir, de m’extraire de ces problèmes, de trouver des issues, des solutions, des alliés, des amis.

Les années sont longues à refaire ma santé, celle-ci, en effet, se dégrade en 2009. Le cancer tente une approche, par chance, je déjoue ses tours. Je retourne en surface en 2010 chez une femme étrange qui mélange tout. Je suis prise dans un élan de confusion, dans un climat passionnel qui me dérange, l’envie de stopper net cette machine se fait très tôt sentir. J’ai déjà été payée en retard par le passé, mais, là, c’est en trois fois que je perçois mon salaire avec, en prime, aucun respect du code du travail. En galère de dettes, je dois continuer, extraire le mieux que je peux de ces jobs, apprendre encore, garder la tête sereine et vide pour rester éclairée et vivante dans mes choix. Tout ça je le sais.

Je n’ai pas le temps de faire des choix judicieux, je me risque à choisir autre chose que le sélectif. Le luxe est entré dans ma vie quasiment en premier, on m’a proposé des postes que j’ai tous refusé, un contrat avec Gucci, un CDI chez Saint Laurent, un poste de commercial chez Orlane, là, on mettait sur la table des négociations: une offre de responsable de boutique dans la deuxième boutique du réseau. Une sorte de promotion. Non fut ma réponse. Je retournais vers cette créatrice en mal de consécration pour essayer autre chose. 6 mois plus tard, l’arrêt maladie se pointe et ma tête se flingue. Mon corps est abruti, je suis tétanisée par le stress. Je me revois, à vélo, traversant tout Paris, longeant toutes ces rues à vitesse grand V, fluette et sportive, je conduisais ma vie à grand train sans me soucier de moi. Ces trajets, je les connais, encore, par cœur, Porte de Versailles, Le Bon marché, le 6ème, je revois le Lion de la place Denfert-rochereau, un autre trajet qui, lui, ne me quitte jamais vraiment. Je ressens encore cette frayeur, cette course vers cet arrêt de bus, unique échappatoire à l’emprisonnement. J’aurais voulu être tranquille. Je ne cherchais pas à impacter qui que ce soit. J’ai été atteinte dans mon intégrité mais n’ai jamais porté plainte. J’ai connu et reconnu des atteintes sexistes, des comportements sexuellement répréhensibles par la loi.

C’est alors qu’en 2013, je croise un fils. Mal aimé et violenté par son père, il ne se prive pas pour me dégrader. Mal à l’aise avec une femme qui écrit, il essaie de me complimenter mais comme tout faux mentor, tout type qui use et abuse de la domination masculine, il me casse. Déçue par ces mots et consternée par ces actes, j’ai repris ce train en provenance de Lyon avec la gueule de bois.

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IPL, Dix bonjour, underdog, 2024

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Ce profil fait partie de mon cv émotionnel, identifié, à nouveau, en 2015. Lui, qui se croyait dans une relation maître/élève, m’a fait revivre les insupportables caprices, les inévitables disputes, les errements, atermoiements, hésitations des jours tristes, des heures molles où l’intuition dort, épuisée par ces redondances. Celui-ci m’a placée en comparaison, éteint, il ne pouvait s’empêcher d’être dans des attitudes de violence psychologique. De quoi donner envie de se tenir éloignée des rencontres masculines.

Loin de la bêtise, on se croit à l’abri, je trouve sur ma route quelques personnages qui me brusquent, me parlent avec violence, me font la leçon, se vengent. L’Université n’est pas le lieu de l’enchantement.

Une fois sortie de ce deuxième cycle, je me dis qu’il serait temps de faire la paix. Je m’interroge sur les origines de quelques unes de mes blessures, peurs et autres insécurités et me replonge dans un passé en coton. Pour ce qui est du travail, j’ai beaucoup fait pour l’université, j’ai pensé à un projet de thèse pour la rive gauche rouennaise, me suis tournée vers l’INP, l’Institut National du Patrimoine pour essayer de pencher vers une carrière dans les musées. L’entrée se fait à 16/20, je suis à 15. Mon projet de thèse exige une veille, une interrogation grande qui me perd. Je rencontre, discute, tâtonne. Non encouragée à poursuivre, je conçois un projet à impact qui vise à interroger la connaissance, l’attachement et tout simplement la vie des habitant.e.s des quartiers dits sensibles. Nous sommes en 2019, puis 2020. Nous sommes terrassés par l’accident de Lubrizol, allons vivre dans la flippe et les odeurs nauséabondes durant tout le confinement. Le Covid est là, il me terrorise, alors j’écris, deux livres et un autre est encore en attente, ces textes s’ajoutent à de très nombreux autres commencés en 1993. Nous sommes déjà à 32 ans de là. Je déménage, lassée et blessée de ne pas être parvenue à me faire professionnellement une place en lien direct avec ce que j’aime le plus, la diversité, la démocratie culturelle. Je m’en vais, me détourne et m’encourage à creuser les sillons, loin d’être fossilisés, de l’environnement, plus précisément, de la biodiversité ordinaire. Grand et bel ordre de mes jours déjà apparu de manière très claire en 2019 et sans cesse, en creux, depuis 2013, année de mon grand départ de Paris et de mon assise sur le territoire animalisé, haut-lieu faunistique et floristique, d’un immense jardin eurois.

De chercher, ma tête aimerait s’arrêter. Nous sommes amarrés désormais en 2025, année de désert et de mise au point. Celles et celui, au nombre de trois, n’ont pas poursuivi le voyage. Un arrêt brutal pour celui qui s’était égaré sans essayer de connaître. C’est toujours étrange ces façons de disparaître, en silence. J’ai dit, ai compris que les mots ne trouveraient pas d’excuse, pas de miroir, ne produiraient pas d’effet direct, encore moins immédiat. Je n’ai, je crois, pas été aussi vivante. De nombreuses candidatures j’ai envoyé, des messages je n’adresse plus, je tombe parfois sur des images et constate qu’il m’a toujours fait peur. C’est une des raisons pour lesquelles je n’ai pas entrepris le voyage. Et puis, je dois me tenir loin de ces êtres qui ne parlent pas.

Les jours passent, les dates limites, les délais de réponse, les cv, lettres de motivation se transforment en tirade, monologue dramatique, aparté chevaleresque, lettre d’amour, en appel au réveil, comme le serait une secousse, des mots de vivantes que l’IA aimerait recouvrir de ses lampes torches aveuglantes. Une compétence doit s’enrichir, se pratiquer pour ne pas disparaître. Comment faire pour tenter de déverrouiller des portes qui ont et seront, peut-être, toujours fermées ?

Je reçois des appels où les offres sont « riches « , c’est-à-dire sans lien apparent question compétences et savoirs, là, on me demande mon âge, alors que c’est interdit, là, on me dit que je vais donner des cours de français à une population allophone alors que je suis censée être « médiatrice culturelle », là, on me demande de concevoir un catalogue d’offres en ligne alors que je suis toujours sur le même intitulé de poste. Je me dis que je devrai, que nous devrions, pourquoi pas, écrire nos fiches de postes, nos missions et ne plus répondre, donner de notre temps précieux car il s’agit de nos vies à ces recruteurs indisposés par la demande qu’ils sont dans l’obligation de nous faire.

Je suis sous le coup de la force, ni du récit, ni du sujet, ni du destin, quoi que, je n’ai jamais imaginé que trouver du travail qui me corresponde serait si dur. Je n’ai osé croire que l’objectif serait tant en dehors des clous, que la montagne serait de plus en plus inaccessible. Je suis, pourtant, très loin de rester les bras ballants, je m’affaire à me former, à me nourrir de connaissances, à développer des soifs, à accroitre et à diversifier mes champs de compétences et centre d’intérêts. Est-ce désormais une question d’horloge ? Il subsiste, chez moi, un sentiment d’ incompréhension, d’injustice, de temps à autre, par le passé, de profonde frustration, suis-je inassimilable au point de ne pas rentrer dans les codes ? De ne plus tenir dans l’antre ? Cela m’écœure d’être celle que l’on convie aimablement à l’abus et à l’accepter pour ce qu’il est.

J’aurais aimé dire à celui que j’ai croisé au moment où j’avais des jours professionnels qui me demandaient de nombreux efforts de concentration que j’avais conscience que je n’avais pas de poste, de fonction, que cela ne s’appelait pas comme ça. Que voyais-tu ? De quel spectacle s’agissait-il ? Qui était seule au beau milieu de celles et ceux qui, alliés, se ressemblent et, immanquablement, se rapprochent ?

Une réflexion sur “De chercher ma tête aimerait s’arrêter”

  1. Une époque brutale et sauvage où trop souvent l’être humain peine à témoigner de son Humanité et de sa Bienveillance. Celles et ceux qui aujourd’hui se démènent pour retrouver un statut social, sont montrés du doigt comme étant les responsables de tous les maux que vomit la société d’aujourd’hui, intoxiquée par ce monde parallèle 2.0 non maîtrisé. Trop souvent, nous sommes pris dans l’étau d’une concurrence malveillante sur le marché du travail, organisée de sorte que plutôt que de nous encourager à relever les défis, nous détruit à petit feu avec des process de recrutement qui nous regardent de haut, nous jaugent jusqu’à nous pousser à l’abnégation de notre identité, de notre savoir et de nos compétences. Une Résistance s’est organisée malgré une situation générale préoccupante et il nous reste à espérer que cette sombritude ambiante sera détrônée par la lumière de comportements humains plus adaptés et propices à créer un monde meilleur mis à mal par l’avidité, le pouvoir et l’ignorance.

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