◤Je ne peux que vous inviter à écrire, disons, tapuscrire depuis l’onglet « Recherche » de ce site, le mot cabine.
Étonnamment, la plus connue, oserai-je, ne semble pas apparaitre, désobéissante aux coups de sifflet, bien possible…
Pourtant, « La guerre de la chose a eu lieu »… Exposée en très grand format, elle est un élément constitutif de l’installation « Isoloir » présenté lors du tome 1 d’ ODC.
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Vous y découvrirez quelques clichés qui ne vous permettront pas de saisir combien j’en ai sué dans ces cages durant de très nombreuses années. Ces coups de fil « rupture », « rencontre », ces voix qu’on entend pour la dernière fois, ces problèmes, ces défauts de paiement, ces lieux isolés où le seul lien libre avec cet extérieur nous plongeait dans une insalubrité, profondément, salutaire….
Les résultats vous préciseront plusieurs articles, Cabine si coming, sorti en 2018, avec le lancement de la collecte depuis la plateforme Leetchi afin de récolter des fonds. Une exposition, avec des formats dignes, aurait pu éclore suite à cette initiative mais…
Partie remise.
Le power trio de la Défense ignoré, seul au monde, bouée d’espoir vernaculaire devant des tours immobiles et usées qui pêchent par leur cruel manque d’humilité.
• Les deux articles (La Confirmation – Patrimoine de l’humilité) suivants se déroulent à Rouen, rive droite comme rive gauche, libre à vous de reconnaitre, d’identifier, avec une lucidité, que j’imagine implacable, les lieux-dits.
L’article Exhibition, IPL concerne la 1ère exposition du cycle ODC, son 1er tome, « Le Jour juste avant les choses »…
Ici, une nuit gauchère et rouennaise, passée à redéfinir la notion de « cent pas », « pas perdus » dans le pire des cas.
L’article #ODC, volume 3 reprend l’approche thématique, en raison de la présence de la cagnotte Leetchi et de l’objet photographique lui-même, la cabine comme personnage témoin.
Mercurius comme une scène d’ouverture tout en suspens, davantage en mots qu’en images, qu’en preuves de mon travail entrepris sur cette étrangeté urbaine et rurale, sur la chute de l’empire du téléphone commun, partageable, empruntable…
Les articles Eclats, Opening call reviennent sur des digressions photographiques entreprises avec le collectif Ruhe -Le Cirque en 2015. La cabine se fait personnage chaotique…Référence cinématographique en amour pour cette chose bientôt tombée dans une totale désuétude ?
Personnification de l’attente de nouvelles, du bientôt retour du son de la voix, de ces empruntes égarées laissées bon grès, mal grès, la cabine, tout un biotope! Vestige d’ une boite de vies sur le point de s’éteindre.
Enfin, Access Denied #4 sonne, avec sa lecture éprouvante, toque à la porte d’entrée du vif du sujet, il est émotionnel…
◥ En extrait, quelques autres sont en mesure de vous faire face, sans difficulté.
Rouen, éternelle bifide, mère travaux, figure de l’abandon, lassée du souvenir… Ville en découverte, dénudée, livrée en pâture, gorge à l’air, entrailles urbaines offertes aux yeux aguerris, âme sensible s’abstenir.
Rouen, gauchère jusque dans son centre, commercial fatigué, de guerre lasse, et pourtant, rue Gadeau de Kerville, ce systématique spectacle qui sonnait comme une réconciliation presque de rives.
Perdue, lost, au fond de l’Eure pauvre, non loin de la commune de l’Aigle, au bord, en frontière départementale, la cabine est support, oubliée comme l’arrêt inemprunté du bus.
Seule subsistera l’empreinte des portés disparus ?
▲ Toutes ces photographies ne sont pas libres de droits, vous ne pouvez les utiliser, ni les modifier sans mon accord écrit. Le crédit, IPL, en cas de citation, est obligatoire.
Chacune de ses images porte un nom qui n’est pas spécifié, ici.
Comme tout le travail présenté sur ce site, merci, de m’adresser un message en commentaire ou depuis l’onglet Contacts si vous souhaitez en découvrir davantage.
MERCI pour votre respect.
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