▼L’OMS déplore des « inégalités choquantes » d’accès aux vaccins, doses ou partages d’infos, données et technologies (Le Monde Afrique, 25 Août 2021). Un manque de solidarité mondiale, au coeur de cette course à la dose, s’est, encore, intensifié.
Les États-Unis, au beau milieu de ces disparités effarantes, auraient gaspillé, fourchette faible, 15 millions de doses. (Le Monde d’aujourd’hui)
« C’est un problème d’équité, a commenté Tim Doran, professeur de santé publique à l’université de York, sur NBC. Vous avez des pays très riches, ayant accès au vaccin, qui jettent purement et simplement des doses. »

La solidarité espérée, indispensable à notre éthique, s’est vue reléguée au deuxième, voire davantage, plan. Même si la compréhension de notre interdépendance a été soulignée, maintes fois, les responsabilités collectives, étatiques, locales et individuelles rencontrent de trop nombreuses dissonances.
Nos vies ont été mises en danger par une gestion, des gestions, très mal appréhendées. Une crise polymorphe s’est fracassée sur nous. Ce visage criant de vérité sur les dysfonctionnements structurels, sociétaux et toutes formes de racismes ordinaires en termes de politique d’accès nous a « offert » une succession de gifles. La cible de ces dernières: ce système-piège. En dépit de cette raclée à l’individualisme, je n’ai ressenti, aperçu, que très peu de vagues de mutualité et de soutien.

Avec cette colère omniprésente, des théories brouillards….Ces formes hallucinantes et gravissimes d’expressions citoyennes se sont évertuées à conspuer l’unité. Entre autres, j’ai eu, nous avons eu, à lire, à supporter cette terrible comparaison d’étoile jaune.
Nous avions déjà décodé la « raisonnable antithèse » en termes de parallèle avec La peste, bel euphémisme lamentable, puis, ce fut au tour de la Seconde guerre mondiale question couvre-feu…
Quels recoupements font-ils, m’étais-je demandé ?
Les discours extrêmes et affabulateurs traînent leur savate depuis les réseaux, la rue, nos doux cœurs de villes… Je me suis sentie dans l’obligation de partir pour ne plus être tachée.Partir pour aller où ? Les appels à la haine et autres formes tragiques d’irresponsabilité me donnent envie de quitter toute chaise commune, tout espace de contrôle. Diviser, vous dites ? Non, lasse d’être piétinée, mise en demeure et danger.
Que dire lorsque j’ai pu découvrir au milieu de ces cortèges, le « Qui ? » J’ai été sonnée par le fait que cet espace de partage et d’expression, qu’est la rue, soit l’un des endroits choisis, promus pour d’énièmes provocations ineptes et à vomir.

Et puis, je tombe sur une affiche des JAM (Les Jeunes avec Macron) pour 2022…
Mon vol s’arrête là, encore une fois, en panne d’essence, je vois cette consécration aux allures de série, Macron, personnage, héros, bref, acteur principal, l’ajout « vivement qu’on signe pour 5 saisons de plus » sur fond code couleur blanc, rouge, noir un peu de bleu et visage de profil. …(Le monde / Macron/ Affiche/ Tribune et campagne 2022)
Je sors mon veto. Je visionne Mr ℝobot, actuellement, le code noir et rouge fonctionne à plein tube, 4 saisons seulement.Notre démocratie has been hacked…
Depuis notre solidarité accidentée, j’ai été blessée, ce matin, lors d’un contrôle qui pouvait faire penser, pencher du côté du contrôle judiciaire, état civil complet à la clé.
La Mostra s’ouvre. Netflix et Jane Campion.
Pour ne plus me laisser flinguer, je m’installe devant:
🅝eon 🅖enesis 🅔vangelion, thérapie obligatoire pour mes expériences mentales du mois.

La culture boite, je la porte, nos écrans ne sont pas de fumée, juste un peu noircis par la forte tentation du réveil où nos yeux et oreilles seraient moins agressés, où les énergies collectives seraient, enfin, perçues telles des ressources attestées de solidarité.
N’oublions pas les histoires.
Smash the watch….
The rhythm is below me
The rhythm of the heat
The rhythm is around me
The rhythm has control
The rhythm is inside me
The rhythm has my soul
Jour de septembre, et de 2 et déjà bien heavy.
Isabelle Pompe L, découpe la journée en morceaux.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.